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Des surveillants pénitentiaires bloquent la prison de Baie-Mahault, ce lundi 28 octobre pour dénoncer la surpopulation et demander le transfert du détenu qui a agressé hier un surveillant, ébouillanté et opéré d'urgence.

« Nous demandons que le détenu agresseur parte de la prison », affirme Éric Petilaire, secrétaire général pour la branche pénitentiaire de la CGT-Guadeloupe.
Hier, peu après midi, un surveillant a été aspergé d'eau bouillante par un détenu, le brûlant grièvement au bras gauche et au visage. Le surveillant attaqué « a été opéré et est rentré chez lui dans la nuit », précise Jean-Jacques Racamy, le secrétaire général UFAP-UNSA Justice.
Enquête ouverte
Une enquête a été ouverte pour « blessures volontaires avec arme par destination, sur personne chargée de mission de service publique, dans un établissement pénitentiaire », avait indiqué hier le parquet de Pointe-à-Pitre.
La prison de Baie-Mahault, construite pour environ 450 détenus, fait face à une surpopulation carcérale dénoncée depuis plusieurs années.
Au 1er septembre, elle comptait 473 détenus pour 251 places opérationnelles, soit un taux d'occupation de 188,4%.
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